LE CONCEPT
Nous en avons déjà parlé mais, de vos nombreux retours, il semblerait que le concept ait besoin d’être précisé.
En fait, c’est assez simple. Ainsi que nous l’avons déjà annoncé, le but est de créer un collectif d’auteurs indépendants réunis par un même label de qualité dédié à l’Imaginaire.
Donc, pas de littérature blanche, de polars, d’essais, etc. Ou alors, dans des univers SFFF. Ce que nous défendons, c’est la fantasy, le fantastique, l’anticipation, la science-fiction, les dystopies… Tout ce qui peut faire rêver (ou cauchemarder) et réfléchir.
Ce label indiquerait aux lecteurs que le livre qu’ils ont entre les mains N’A PAS été modifié par un éditeur main stream. Le lecteur pourra y trouver des idées qui sortent des lignes éditoriales classiques, des histoires trop originales ou trop longues pour qu’un éditeur prenne le risque de les publier.
Libraginaire aime ce qui sort des lignes…
Ce label certifierait que le collectif a aimé cette œuvre, que la création de l’objet livre est de niveau professionnel (mise en page impeccable, pas de fautes, pas écrit par une AI…) et que le lecteur peut prendre le risque de découvrir cet auteur indépendant, qui ne sera pas moins bon que ceux de n’importe quelle maison d’édition.
Cependant, à la différence d’une ME, chacun garde ses droits, chacun reste libre de sa création et chacun fait de la publicité non seulement pour soi mais également pour les autres auteurs du collectif.
Chacun reste son propre éditeur.
LE PROCESSUS
Pour atteindre cet objectif, en plus des auteurs, nous aimerions être rejoints par des :
– Illustrateurs (des dieux du graphisme, capables de créer LA couverture dont l’auteur n’a même pas osé rêver)
– Des correcteurs de haut vol (des bêta-lecteurs aussi impitoyables que bienveillants, aucune faute, aucune erreur de typographie n’échappe à leur regard d’aigle, les tournures maladroites ou les incohérences scénaristiques sont traquées dans leur moindre recoin…)
– Des chroniqueurs (bibliophiles avertis, lecteurs boulimiques, critiques avisés, indispensables relais de communication, sans lesquels rien ne serait possible) qui garantiraient la qualité du livre.
Ils auraient « pignon sur site » et les auteurs pourraient solliciter leurs services directement.
Une fois le livre prêt, il pourrait être proposé à un comité de lecture du collectif. L’idéal serait un processus anonymisé, afin que les lecteurs ne soient pas influencés par l’identité de l’écrivain (Oh, c’est un copain ! Nooon, c’est elle ?! J’aime trop ce qu’elle fait !).
Nous avons trop lu de mauvais livres ayant bénéficié d’un battage médiatique incroyable du seul fait du nom de l’auteur. En plus, il avait des fautes (on évitera les correcteurs de cette ME)…
Nous voulons que le collectif puisse se concentrer sur l’histoire, les incohérences, ses forces, ses faiblesses, son impact émotionnel, la construction des personnages…
Si le comité est séduit, le volume est proposé au collectif, qui votera pour l’attribution du label.
L’auteur pourra alors l’apposer sur la couverture de son livre, qui sera exposé sur le site de Libraginaire avec tous les liens pour se le procurer.
LE PARTAGE
Le but d’un collectif, c’est le partage.
Chaque auteur qui nous rejoindrait s’engagerait à s’investir au profit des autres.
Chacun fait sa propre communication mais partage aussi sur ses réseaux les com des copains, diffuse le catalogue de Libraginaire lors des salons etc.
Mais chacun a aussi ses talents propres.
A priori, un auteur qui bénéficierait des retours de lecture de Libraginaire s’engagerait à faire de même pour deux livres qui lui seraient soumis par la suite.
Cependant, si son talent est plus axé sur la communication, il pourrait plutôt proposer de s’investir de manière particulière sur le site de Libraginaire (rédaction d’articles sur le blog, création de contenu…) et sur ses propres réseaux.
Toutes les idées sont bienvenues !
Vous allez me dire : et si l’auteur disparaît après avoir obtenu le label ?
Eh bien, libre à lui. La liberté est le concept central de notre démarche.
Si nous avons validé un livre, nous ne changeons pas d’avis : il est conforme à nos exigences, vous pouvez nous faire confiance. Néanmoins, le label, protégé auprès de l’INPI, n’est valable que pour ce seul volume.
Dès lors, si l’auteur veut présenter un nouvel ouvrage à notre comité de lecture, il devra d’abord donner de son temps au collectif. Normal, non ?
L’AVENIR
Nous avons plein d’idées !
Après avoir accueilli des fans en délire dans tous les salons de France, de Navarre et au-delà, nous nous lancerons dans des traductions dans toutes les langues, pour offrir nos mondes oniriques à un public international en folie.
Puis ce sera l’adaptation cinématographique ou animée des livres du collectif pour diffusion mondiale, plébiscitée sur les plateformes de streaming.
Viendront ensuite les parcs ou musées consacrés à la gloire des œuvres de Libraginaire.
Au bout de quelques années, il va de soi que notre catalogue figurera à tous les programmes éducatifs de bon aloi. Les autres seront donc de mauvais aloi et inciteront les parents à changer leurs enfants d’école.
Lorsque nous en serons là, nous pourrons considérer l’éventualité d’une extension pour la maison.
Tout cela me semble très raisonnable.
En attendant, je vais aller me chercher un morceau de chocolat.
Azaël
Ce concept étant nouveau, le fait de vous le soumettre ouvre entre nous une discussion.
Vos retours sont les bienvenus et attendus avec impatience.
Hello. Je découvre vos articles de blog et quel plaisir de découvrir votre merveilleux projet ! Je suis partante pour en discuter et pourquoi pas être de la partie pour ce qui concerne la correction, bêta lecture et chronique. Et comme les rêves n’ont pas de limites, rejoindre votre catalogue en tant qu’autrice un de ces jours qui sait… À bientôt et belle fin d’année
Merci.Nous gardons précieusement votre proposition en tête. À voir quand nous ouvrirons Libraginaire à plus d’auteurs.