Illusions
Je ne pensais pas en écrivant cet article que le titre du tome 2 correspondrait si bien aux nouveautés dont je dois vous parler.
Une chose à la fois, parlons plutôt de ce fameux volume.
Après 6 ans d’attente, le voici.
Il est dans les starting blocks…
Il s’embellit de ses illustrations, accroche son ISBN sur sa chaude couverture, se pare de son synopsis et viendra bientôt rejoindre son aîné dans vos bibliothèques.

Avec ce tome, nous passons du monde de l’enfance à celui des illusions. Celles que l’on se crée pour vivre plus confortablement, pour éviter de souffrir, afin de réduire la peur et avoir un sentiment de sécurité.
Le voile des illusions est ici déchiré.
Chaque personnage devra voir la réalité en face, sans échappatoire possible.
C’est cru, c’est dur et je peux vous dire que certaines de ces expériences feront très mal.
Ces illusions seront dévoilées individuellement, mais aussi collectivement.
Terhae, de manière générale, prend dans ce volume une place plus importante.
Je vous rassure, nous continuons à suivre les enfants et chacun des personnages du tome 1, mais le monde s’ouvre, s’offre aux lecteurs.
Cela s’accompagne donc d’une liste (pas très longue, rassurez-vous) de nouveaux personnages.
Dans ce tome, ils questionneront les croyances des peuples de Terhae.
Les enfants sont en route dans leur Quête, ce qui veut aussi dire qu’une multitude de nouveaux endroits s’apprêtent à être découverts par les lecteurs.
Des images parlent parfois plus que des mots…
La deuxième nouvelle de cet article est… déroutante ? Incroyable ? Surprenante ?
Je vous laisse choisir le qualificatif que vous préférez.
Je vous emmène avec moi dans un mini-résumé en style écrivain pour que vous puissiez vivre ce moment comme je l’ai vécu.
Après-midi d’automne.
Les rayons du soleil filtrent à travers la fenêtre. De nos tasses habituelles s’échappent les effluves de nos thés aux arômes différents.
Azaël travaille sur le tome 2 à envoyer aux bêta-lectrices.
Je m’occupe de créer les posts marketing Libraginaire pour les prochains mois, mais je fatigue un peu. Je décide donc de préparer le tome 3.
Casque sur les oreilles, musiques de film en arrière-fond (de Hans Zimmer, de préférence). Ouverture du fichier source, control A, copier, ouverture du fichier déjà formaté aux bonnes dimensions, coller… Ça mouline… Les pages défilent… Euh ?!
— Je crois qu’on a un problème.
— Ah bon ?
— Euh… oui. Je dois encore peaufiner des chapitres du tome 3.
— Oui, mais tu as le temps.
— Oui, mais… euh… Ce n’est pas une question de temps.
Je bois une gorgée de thé comme si c’était une potion de courage.
— Le truc, c’est que le fichier sans les ajouts fait déjà 690 pages.
— Hein ?
— Oui et sans les annexes…
— Bon, ben… Tétralogie.
Facile n’est-ce pas ?!
Oui, mais voilà, j’ai construit ma planification des sorties, tout mon marketing avec une trilogie.
Franchement, j’ai dans les jours suivants dû réadapter ma façon de penser, concevoir la suite… M’habituer à cette pensée.
C’est un peu comme dans ces nombreux moments où votre personnage commence à faire ce qu’il veut et que, du coup, vous vous devez de le remettre sur le bon chemin mais que, au fond, vous savez que ce qu’il fait est sûrement génial. Donc, malgré l’idée de base, vous devrez considérez cette option – soit dit en passant souvent meilleure.
Vite ! Vite ! Il faut que mon cerveau trouve un truc !
4 éléments… Ah ouais ! Ça matche.
4 enfants… Oh oui ! Bon, ça !
5 dragons… Ah mince ! Bon ben alors, ça ne marche pas…
Mais comment on appelle ça d’ailleurs une quadrilogie ? Une tétralogie ?
Voilà la digestion a eu lieu, le marketing est en cours, et après ces quelques jours…
s
La nuit est bien installée, le thé est froid devant moi, il n’y a plus de bruit alentour.
Je divise le roman en deux.
Tome 3 – il faudra lui trouver un nom – et tome 4 : Les Uniques.
Copier-coller.
Ma grande fille débarque dans le bureau, s’assied à côté de moi et regarde les titres des chapitres apparaître dans le volet de navigation sur Word.
— Euh ?! Maman ? Ce moment sera la fin du tome 3, du coup ?
— Oui.
— Tu sais que tes lecteurs vont te haïr ?
— Oui, je sais.
— Non, mais ils vont vraiment te haïr pour le coup.
— Ben, ça tombe sur ce chapitre, ce n’est pas de ma faute…
— C’est ça, ouais…
Elle se lève et part un sourire malicieux sur le visage.
Alors je vous entends déjà dire :
« Mais l’autre, elle nous parle du tome 3 alors que le 2 n’est même pas encore sorti ! »
On se calme ! Le tome 2 sortira avant la fin de l’année et j’en profite donc pour vous avertir que je suis bien consciente que le tome 3 va faire mal, très mal. Je ferai ce que je peux pour que le tome 4 soit entre vos mains le plus rapidement possible après la sortie du 3.
Pour l’instant, le tome 2 est entre de bonne mains.
AZAËL
C’est ça, ouais…
Parfaitement que « C’est ça, ouais… » !
On ne me la fait pas, à moi !
J’ai l’expérience d’avoir été obligé de couper en deux un livre de 800 pages parce que les lecteurs attrapent des tendinites à lire votre pavé.
Et bien sûr, j’ai coupé à un endroit bien clef, où en tant que lecteur, je vais m’exclamer :
« Mais nooon ! Pas maintenant ! ».
Mary fait son innocente mais elle jubile d’avance de vous laisser à cet endroit-là.
… J’aurais fait pareil.
En vérité, ça ne m’arrange pas, cette affaire, parce que ça me donne plus de travail.
Moi et ma grande bouche ! « Développe ci », « Précise ça », « J’ai adoré ce passage ! J’en veux plus ! »… Bien fait pour moi !
J’aurais pourtant dû retenir la leçon.
Certains le savent peut-être déjà mais, après avoir perdu 3 mois de travail suite à une mise à jour de ma liseuse qui a effacé toutes mes notes (c’était bien la liseuse dans le train), j’ai dû m’y remettre à fond.
Au cours de cette correction, je me suis heurté au même problème que pour mon 2nd cycle : les timelines. Lorsque vous avez plusieurs arcs narratifs, il faut les faire coïncider en songeant au temps que les personnages mettent à rejoindre les divers points sur la carte.
Il fait jour chez les uns et nuit chez les autres ? Dans ce cas, tu ne peux pas organiser tes chapitres comme ça, c’est incohérent. C’est le même jour ? Alors pourquoi c’est le matin ici et le soir là ?
Mary a attrapé quelques sueurs froides.
Heureusement, elle a su trouver des solutions à tous les problèmes pour ne rien perdre de son texte. Au contraire, elle l’a superbement enrichi, pour votre plus grand bonheur.
Au cours de cette correction, nous avons également eu de longs débats sur ses personnages. Pourquoi ci ? Pourquoi ça ? Quel est son rôle ? On ne peut pas le fusionner avec celui-là ? Non. Ah ? Il a un rôle essentiel de le 3e (ou 4e) tome ? Et celui-là ? Un petit personnage mais assez touchant. J’aimerais bien connaître la conclusion de son histoire dans la suite mais il me semble que tu n’en parles pas.
Évidemment, ça n’a pas aidé à raccourcir l’histoire.
Anima passe donc d’une trilogie à une tétralogie (oui, je suis team « tétra »).
Franchement, ça vaut le coup.
D’abord parce que, en tant que lecteur, j’ai horreur de sentir qu’une histoire a été artificiellement écourtée pour « tenir » dans un format imposé. L’avantage de l’auto-édition est justement de ne pas subir ces normes qui ne servent pas toujours le propos.
VIT MA HAL !
(Oups ! Je me suis trompé de saga.)
Ensuite, parce que, connaissant ce qui arrive, je vous promets que vous n’auriez pas aimé en rater un seul chapitre.
Fort heureusement, vous n’aurez pas à attendre six ans pour lire les trois volumes à paraître.
En attendant, Wotan peaufine ses dernières illustrations et vous prépare une couverture à la hauteur de celle du premier tome.
Plus qu’un peu de patience : « Anima – 2 – Illusions » arrive dans quelques semaines !
Libraginaire
Eh bien 2025 est ouvert ! L’An neuf pousse la « petite maison » vers l’entrée de la cour des grands. Libraginaire édition a pris son essor. Nouvelles publications. Nouvel auteur à rejoindre le groupe. Victoire au concours des illustrations des « Plumes indépendantes » avec l’illustrateur Wotan et l’atmosphère bleutée d’Anima. Annonces de la sortie toute proche des nouveaux tomes tant pour Anima que pour les Chhoniques des Secondes Heures de Tanglemhor… L’équipe s’agite . Quelle effervescence !
Nos voeux à leur tour se font pressants : long et bel avenir aux éditions Libraginaires.